dimanche 8 février 2015

Zazen, la méditation sans objet

Kodo Sawaki
En équilibre parfait, immobile, le poids du corps sur les genoux, la colonne vertébrale étirée vers le ciel, ni penché en avant, ni penché en arrière. On se contente d’effacer à chaque instant toute tension inutile, toute intention.

C’est par cette pratique que Shakyamuni est devenu Bouddha; ce n’est pas par le bouddhisme – il n’existait pas; ni par les sutras – ils n’avaient pas encore été écrits.
Dans la posture paisible de l’éveil, à partir du silence et de l’immobilité, naturellement, inconsciemment, on donne la liberté à toute chose.
La conscience s’ouvre à l’infini.

Donner la liberté à nos pensées, c’est ne pas bouger devant elles. C’est comme cela que nous sommes Bouddha. N’en doutez pas, ne cherchez pas ailleurs !