lundi 22 novembre 2010

Week-end Zen

Valérie Yashô Guéneau, nonne zen à Kanshoji, sera présente sur Brive le week-end du 27 et 28 novembre (et non les 20 et 21 comme indiqué initialement) Le programme est le suivant:

-Samedi19h30 à la salle Georges Brassens,Place du 14 juillet à Brive, Valérie représentera le Bouddhisme à une rencontre interreligieuse : « Dialogue pour la paix », organisée par l’association « couleurs plurielles ».

-Samedi après la table ronde, vers 21h /21h30 les membres du dojo pouvant se libérer sont invités à partager un repas au restaurant (pizzeria à priori).

-Le Dimanche à 10 heures précises, Valérie dirigera un zazen dans notre nouveau local (arrivez 10 /15 minutes avant le début de la séance). Le zazen sera suivi d'un échange avec les participants (fin de la séance et départ de Valérie à 12h15 environ).

Pour des raisons logistiques, nous vous remercions de nous indiquer au plus tôt si vous participerez au repas du samedi soir et/ou au zazen du dimanche matin.

dimanche 14 novembre 2010

Les cérémonies.


Les séances de zazen se terminent par une cérémonie, qui consiste en la récitation de sutras rythmés : par le mukogyo (un tambour dont le nom signifie poisson de bois), par le gong, par la clochette et des prosternations.


Le rituel, dans le zen, exclut toute notion de dualité, et donc de culte ou de vénération rendue à un objet extérieur. Ainsi les prosternations (sempai) sont un geste d'unité entre le haut et le bas, le corps et l'esprit, l'homme et le cosmos .... . Les prosternations et les sutras sont simplement l'actualisation de l'esprit de zazen avant le retour à la vie quotidienne. Conçue de la sorte, la cérémonie est un excellent miroir de l'harmonie qui règne
dans le dojo comme en chacun des pratiquants.




Dans la tradition du bouddhisme zen sôtô, d'autres cérémonies ponctuent l'année. Il y a, entre autre :
- La parfaite extinction du Bouddha;
- L'éveil du Bouddha.

GASSHO.

mercredi 10 novembre 2010

Tenzo....

Les termes de cuisinier et de Tenzo ne sont pas tout à fait équivalents.


L'art du tenzo est d'être au service de la sangha en essayant de mettre en place les conditions les plus favorables à la pratique de l'éveil, en proposant une nourriture qui soit une aide et un soutien à la pratique de zazen : qualité,aspect, apports énergétiques, ... .

Il doit s'adapter constamment aux conditions changeantes de chaque jour, et donner complètement son énergie à cette pratique qui est essentiellement celle d'un grand don (fuse) de soi-même, en s'oubliant soi-même.


C'est souvent la qualité des ingrédients, le mélange des épices et l'ajout d'herbes aromatiques qui font la tonalité particulière de chaque plat, sans oublier le fait que nous mangeons pendant une sesshin, de façon plus attentive et plus amicale, en étant nous-mêmes plus détendus.



Mais que cela ne vous empêche pas de cuisiner, au contraire, en faisant appel à votre créativité.


Bon appétit.

lundi 8 novembre 2010

Pour débuter.... fin

Le zen est une pratique qui implique l'engagement de la totalité de l'être, sinon cela risque de ne rester qu'une activité stérile. Elle nécessite de la volonté, mais aussi de la franchise envers soi-même. Aurons nous le courage de nous voir tels que nous sommes ? Aurons nous la force de persévérer malgré les difficultés rencontrées?

La posture assise est un moment important de la pratique. Elle permet de s'exercer au lâcher-prise des pensées, des images, des sensations, des sentiments, des projections sur le futur, des buts, ... .

Pour lâcher-prise, il ne faut pas entendre effacement ou négation, mais simplement la non-retenue de ce qui se présente, la non-fixation sur les divers objets de l'expérience, la possibilité laissée à l'Être de se renouveler à chaque instant.


Mais au-delà de la posture, la pratique doit élargir le lâcher-prise aux situations quotidiennes. Cela crée une distance face aux événements, cela induit aussi une capacité de souplesse, d'adaptation, de disponibilité et d'attention aux autres.


mercredi 3 novembre 2010

Le Samu

Samu signifie : travail pour la communauté sans recherche d'un but ou d'un intérêt personnel. Lors des retraites (sesshin), la pratique de zazen alterne avec le samu. Tout l'entretien et le fonctionnement du temple sont assurés dans le cadre du samu. Des horaires fixes sont prévus pour samu le matin et l'après-midi.
Après une courte cérémonie, le moine responsable du samu répartit les tâches à effectuer entre les différentes personnes : aide au secrétariat, couper des légumes en cuisine, nettoyer les toilettes, empiler le bois, ... . Sans choisir, on se consacre avec un esprit paisible à ce qu'il faut faire.

Tous les maîtres de la transmission, et en particulier Maître HYAKUJO (720-814) ont insisté sur son importance. HYAKUJO, même à un âge avancé, avait l'habitude de participer au travail quotidien dans les champs avec ses élèves. Un jour, ils cachèrent ses outils, pensant que leur maître devrait se ménager. HYAKUJO déclara : "un jour sans travail, un jour sans manger." Et il s'arrêta de manger jusqu'à ce que ses disciples lui rendent ses outils.
Quand on pratique dans l'esprit de gyoji (vie quotidienne au temple), il n'y a aucune différence entre le zazen, la cérémonie, le repas, aller aux toilettes et le samu. Quand on se consacre complètement, avec la totalité de son corps-esprit à l'activité du moment présent, alors notre vie peut devenir simple et sereine.


P.S. : plus de photos sur www.kanshoji.org/zen/samu/