samedi 8 janvier 2011

Ouvrir nos yeux

Un élève de cours élémentaire à écrit le poème suivant:

 En plein milieu du Japon,
 Entouré par l’océan Pacifique, la mer d’Okhotsk,
 La mer du japon et la mer de Chine orientale,
 A l’école élémentaire de Furukawa,
 Je suis en train de me quereller.


La nonne zen Sundô Aoyama (Le Zen et la vie ed Sully) commente:

Combien d’adultes pourraient parler ainsi :  « Ici, dans cet endroit pas plus grand qu’un grain de poussière, sur cette planète, je suis en train de me disputer et de discuter en vain » ? Et combien d’adultes réussiraient-ils à se voir lorsqu’ils sont en train de se quereller?…

Et moi que suis-je entrain de faire? Je pense que cette question est la plus fondamentale pour déterminer notre existence. Si nous pouvions nous voir à chaque instant, nous serions tel un solitaire assis sur une grande montagne, parce qu’à ce moment précis, nous serions capable de nous observer avec les yeux de Bouddha.